Lapin aux pruneaux (recette typique des Flandres)
Ce mois d'octobre, le magazine en ligne FdV a pour thème les fruits secs, qu'ils soient à coques ( noix , noisettes ....) ou à chair ( abricots, figues ...)
Je vous y donne rendez vous les deux premiers et le dernier week-end du mois, vous y lirez mes recettes .
Vous lirez aussi tout au long du mois les articles documentés des chroniqueurs, ils vous en apprendront beaucoup !
Lapin aux pruneaux à la flamande
D’aussi loin loin je me souvienne, ma première découverte du « sucré-salé » a été avec des pruneaux, sans doute chez ma grand-mère qui élevait des lapins, les pauvres finissaient dans nos assiettes du dimanche
Ce fruit sec est largement utilisé dans la cuisine flamande, il en est carrément la vedette dans le lapin aux pruneaux, incontournable : qui n’a pas sa recette familiale
Celle-ci est typiquement flamande, elle me vient d’un livre de gastronomie des Flandres et d’Artois ( 1984) dont les auteurs, JC Liégeois et D Verraest, sont issus du milieu professionnel enseignant du Lycée Michel Servet de Lille
J’ai adapté cette recette à ma façon, en diminuant quelques proportions, comme la farine ou la matière grasse.
Un lapin coupé en morceaux
Un peu de farine
Une belle échalote
Une gousse d’ail
Un bouquet garni
½ verre de vin blanc
1 verre ½ de fond de volaille, ou de veau
50g de beurre
Une quinzaine de pruneaux (avec noyaux)
Un verre de bière
Sel, poivre, muscade
10 baies de genièvre
Un peu de persil haché
Mettre les pruneaux à tremper dans l’eau chaude
Dans une cocotte faire dorer le lapin saupoudré de farine dans le beurre chaud,
Ajouter l’échalote ciselée, laisser suer.
Déglacer avec le vin blanc, laisser réduire, ajouter le fond de volaille, l’ail entier et le bouquet garni, les baies de genièvre, le sel, poivre et muscade
Laisser mijoter une petite heure
Dénoyauter les pruneaux.
Mettre les noyaux dans la bière et les faire cuire 15mn
Filtrer et récupérer le jus
En fin de cuisson du lapin, ajouter le jus des noyaux et les pruneaux
Vous pouvez ajouter comme indiqué dans le livre, 100g d’oignons en même temps que l’échalote.
Pour ma part je préfère garder la seule échalote, plus délicate et digeste.
Cliquer aussi ici pour suivre la recette sur FdV ( ce lien semble rompu)