Lapin sauté aux poivrons verts ( recette du Piemont & Val d'Aoste )
Cette recette est issue de mon encyclopédie des recettes régionales d'Italie, c'est un ouvrage de plus de 30 ans, les recettes sont " vintage " comme on dit maintenant, mais j'aime bien ! tout comme j'aime les recettes vintage françaises : qui bouderait une bonne blanquette ou un boeuf bourguignon ?
J'ai profité des derniers beaux poivrons de mon maraîcher-paysan
Pour 4 personnes
1 lapin d'environ 1kg 300 coupé en morceaux
50g de pancetta coupée en petits carrés
4 poivrons verts taillés en lanières ( pédoncules, graines et filaments blancs ôtés )
2 gousses d'ail émincées
1 brin de romarin effeuillé
1 feuille de laurier
4 filets d'anchois à l'huile
4 CàS de vinaigre de vin blanc
7 CàS de bouillon de volaille ( ici Ariaké )
50g de beurre
2 CàS d'huile d'olive
Sel et poivre
Faire fondre la moitié du beurre dans une cocotte à fond épais, faire revenir la pancetta et le romarin pendant 5mn, puis ajouter le laurier et les morceaux de lapin
Saler et faire colorer pendant 10mn à feu vif
Couvrir la cocotte et laisser mijoter pendant 20mn en retournant régulièrement les morceaux de lapin et en arrosant de bouillon de temps en temps
Pendant ce temps préparer les poivrons
Egoutter les filets d'anchois et les couper en petits dés
Faire chauffer l'huile d'olive dans une sauteuse, ajouter le reste de beurre ( je ne l'ai pas fait ) et faire revenir les anchois avec l'ail et les lanières de poivrons pendant quelques mn
Saler et laisser cuire 20mn ( un peu moins ) en ajoutant progressivement le vinaigre
Après le premier temps de cuisson du lapin, ajouter le contenu de la sauteuse dans la cocotte et poursuivre la cuisson 30mn
A la fin de cette cuisson, j'ai retiré le contenu de la cocotte et fait une petite réduction du jus pour bien concentrer les saveurs
Plutôt que la classique polenta, j'ai servi ce plat avec du " couscous " de riz et maïs de la marque Priméal ( magasin bio )
J'ai beaucoup aimé, j'apprécie la légère amertume que donne la peau des poivrons ( puisqu'ici on le les pèle pas ) en ça je rejoins le jeune chef aveyronnais qui monte : Uri Pinchas Naor de l'Auberge du Barrez, d'origine israélienne, les poivrons sont dans sa culture gastronomique et il nous révélait ne jamais peler les poivrons, justement pour en garder la saveur amère
Nous avions vu ce chef en démonstration culinaire aux Européennes du goût ( il y est présent depuis 3 ans )